Missionnaires de la paix,                                                  sous l’impulsion de l’Esprit Saint

Si le prix Nobel de la paix est chaque année le plus attendu et le plus médiatisé, c’est bien parce que celle-ci est l’un des biens les plus précieux dont notre monde a besoin. L’on dénombre en effet aujourd’hui plus de septante zones conflictuelles à travers le monde, dans lesquelles se déploient des formes de violence sans cesse nouvelles ou renouvelées, à travers des moyens techniques qui, inexorablement, la transforme, l’aggrave, l’occulte ou la rende moins visible mais plus pernicieuse et contagieuse, jusque derrière nos innombrables petits écrans. Il n’est dès lors pas étonnant que le message du pape François pour la journée mondiale de la Paix cette année ait été intitulé « Intelligence artificielle et paix », signe de l’extension et de la complexification sans cesse croissante des champs sur lesquels la paix doit être recherchée et construite. Notre époque est en effet probablement à la fois la plus novatrice et la plus destructrice qu’ait connue l’humanité.

Au plan personnel, la mort d’un être cher, les crises économiques et financières successives depuis 2008 notamment, l’inflation galopante, la perte soudaine d’un emploi, les soucis financiers, l’échec ou l’effondrement d’un mariage, la sensation d’être trahi, des problèmes de santé, les inquiétudes environnementales, etc., plongent aujourd’hui bon nombre d’entre nous dans des situations d’angoisse, de détresse, de révolte, de haine, etc. Or un cœur souffrant, troublé, envahi par la tristesse, enflammé par la haine, la vengeance, la jalousie, le désir de conquête, ou dont les passions et ambitions sont contrariées peut-il être source de paix ? L’arbre ne se reconnaît-il pas à ses fruits ?

Le désarmement extérieur que nous recherchons passe en effet par le désarmement intérieur, par cette paix intérieure qui seule peut faire germer, à l’extérieur, des personnes, des sociétés et un monde pacifiés. Mais comment y parvenir ? De nombreuses techniques, méthodes et potions (de relaxation) nous sont proposées pour recouvrer la paix intérieure, la tranquillité de l’esprit, etc., au point de susciter des accoutumances chez certains. La tentation est en effet forte, y compris chez des chrétiens, de recourir à ces méthodes. Et c’est seulement quand elles ne produisent pas (durablement) les résultats attendus que s’opère le retour vers Dieu, en désespoir de cause. En effet, ces techniques procurent au mieux un apaisement éphémère, sorte de parenthèse enchantée, artificiellement créée, au sein d’un état permanent d’inquiétude, de dépression ou d’angoisse.

Comme chrétiens, nous partageons la conviction qu’une paix intérieure authentique et durable ne saurait être le résultat d’une musculation mentale, intellectuelle, spirituelle ou encore de la consommation de psychotropes. La paix intérieure est pour nous le premier don que le Ressuscité fait à l’Église et à chaque baptisé (Jean 20 :19-21). « La paix soit avec vous », tels sont en effet les premiers mots que Jésus adresse à ses apôtres après sa résurrection. Puis Il les envoie en mission, en prenant soin de répandre au préalable sur eux l’Esprit Saint qui est la source de cette paix (Jn 20-22 et Gal. 5 :22). C’est en effet Lui, L’Esprit Saint, qui fait germer, affermit et féconde la paix que le Ressuscité nous donne, cette sérénité dont nous avons besoin, comme jadis les apôtres, pour sortir de nos cachettes, conforts et peurs, afin d’affronter les épreuves de la mission que Jésus nous confie : annoncer la Bonne Nouvelle aux quatre coins du monde, y compris dans des contextes difficiles, hostiles ou encore sécularisés.

C’est aussi l’Esprit Saint qui nourrit en chaque chrétien.ne cette foi vive et apaisante qui nous fait traverser les épreuves de la vie sans nous inquiéter outre mesure du lendemain, avec la conviction que Dieu ne nous laissera jamais être éprouvés au-delà de nos forces (1 cor 10.13), que rien, y compris la mort, ne nous séparera jamais de sa présence aimante, protectrice et réconfortante (Rm : 8 :38-39). C’est Lui qui, au quotidien, nous conduit et nous maintient dans la barque du Christ, où nous pouvons traverser les tempêtes de la vie avec confiance, calme et sérénité.

 

Tous les chemins et les fruits de la paix passent ainsi résolument par l’Esprit Saint. Il ne fait cependant pas de nous des consommateurs égoïstes de cette paix. Au contraire, Il nous pousse à en être de véritables propagateurs, à travers des actes de pardon, de bienveillance, de patience, de douceur, de répentance, de justice ou encore de charité fraternelle, etc. Ainsi devenons-nous dignes de la plus grande des béatitudes que l’Évangile réserve aux artisans de paix, celle d’être appelés « fils de Dieu » (Mt 5 :9).

Puissions-nous donc investir le temps de nos inquiétudes dans la prière confiante et l’invocation quotidienne de l’Esprit Saint, pour vivre et partager la véritable paix que lui seul peut durablement nous procurer.

Missio soutient les laïcs, séminaristes, religieuses et religieux qui veulent consacrer leur vie entière à être avec et grâce à l’Esprit Saint, des semeurs et des missionnaires de cette paix, mais manquent de moyens pour financer leur formation. Ce sont ces missionnaires qui, dans le monde entier, continuent d’être présents même dans les moments et lieux où la foi est éprouvée. Merci de contribuer au fonds de solidarité de l’Église qui est consacré à leur formation, via le numéro de compte de Missio BE19 0000 0421 1012, avec la communication « Pentecôte » ou en ligne www.missio.be.

L’équipe de Missio

 




Merci aux catéchistes

Début juillet, lors d'une réunion préparatoire à la nouvelle saison de catéchisme, plusieurs catéchistes ont été fêtées pour leur implication dans la formation religieuse des enfants et ados. Il s'agit de Marie-Agnès Burgraff, Sabine Verdonck, Sylviane Thiry, Marie Ehmer, Aldina Da Camara et Véronique Winand (absente sur la photo).
Avec l'aide de nombreux parents et d'autres laïcs, cette dynamique équipe de base prépare les enfants à la Communion Privée, à la Profession de foi et à la Confirmation.
Si cette belle expérience vous tente, vous pouvez contacter l'abbé José -Marie ou l'abbé Jean - Marie.